dimanche 5 juin 2016

IL EST OÙ LE BONHEUR ?

DEPUIS QUE MADAME EST ENCEINTE, FUTUR PAPA EST AUX AGUETS DES NUISANCES SONORES QUI POURRAIENT INCOMMODER SA CHÈRE ET TENDRE...

C'est fou comme une chanson peut vous rentrer dans la tête, s'insinuer au plus profond de votre cortex cérébral et s'y ancrer comme un boulet dont vous traînerez les chaînes tel un forçat condamné à la soupe musicale populaire à perpète... on réclamerait presque la peine de mort plutôt que de subir ce châtiment !
Après avoir subi le supplice de Renaud avec son titre "Toujours debout" qui a valu quelques nuits d'insomnie à Madame et une irrépressible envie de s'arracher les oreilles et de les faire bouffer à notre Titi Parisien anisé, voilà que Christophe Mae entre dans la partie et ça fait maaaal !
Sa nouvelle chanson vous rentre dans la tête comme un pic vert qui cherche sa pitence à coup de bec sur le tronc d'un arbre bien sec : "Il est où le bonheur, il est où, il est où le bonheur, il est où...?"
À cette question métaphysique lancinante, on aurait bien envie de lui répondre qu'il se fourre le bras bien profond dans son c... pour y trouver la merde qu'il nous imprime dans le crâne chaque fois que résonne son morceau de torture. Car il s'agit bien de torture mentale qui ressemble fort, en ce qui concerne son seuil de tolérance, au supplice de la goutte d'eau. D'origine chinoise et probablement utilisé pendant la guerre d'Algérie, ce châtiment consistait à entraver un prisonnier de sorte qu'il reste immobile et que sa tête ne puisse bouger pour éviter une goutte d'eau qui lui tombera sur le front à intervalle régulier, pendant des jours, des semaines, des mois le rendant totalement marteau :
"Il est où le bonheur, il est où, il est où, il est où, il est où..."
On en est vraiment pas loin avec des paroles aussi répétitives que des gouttes d'eau qui vous perforent le crâne. Cette chanson vous rentre tellement dans la tête qu'elle peut ressurgir à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit, et Madame le sait trop bien car elle s'est déjà faite surprise dans son sommeil par ces quelques notes qui lui ont pourries le restant de sa nuit !
Hier encore, en regardant le zapping qui retraçait la grogne sociale et les intempéries de la semaine, le morceau de Christophe Maé venait ponctuer régulièrement, avec ironie, la détresse ou la colère des gens à l'image. Madame a éclaté, laissant sortir une rage que je n'avais, jusqu'à lors, jamais vu, tout comme ses yeux noirs de haine qui laissaient deviner sa folle envie faire du ptit bois avec la guitare de ce saltimbanque de pacotille. Elle s'est jeté sur la télécommande comme une mauribonde pour changer immédiatement de chaîne en criant :
"PUT..... ! Quel merde cette chanson !!! Comment on peut faire une telle ..... arffff... grrrrrr.... ghfrtjjlpp.... !!!"
Le reste de ses propos étaient complètement incompréhensibles pour quelqu'un de sain d'esprit, la folie était aux bords de ses lèvres...
C'était la goutte d'eau qui...






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